L'�l�gance des Nuits Botanique

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Ce week-end, M?lanie De Biasio et Bertrand Belin ont brill? c?t? jardin.

Le menu propos? samedi ?tait sans doute l?un des plus copieux et s?duisants de ce - d?j? - tr?s bon cru des Nuits Botanique. Si, dans l?ar?ne du Cirque, l??quip?e canadienne Suuns allait susciter la stupeur et maints tremblements, c?est la programmation ?clectique d?roul?e rue Royale qui s?attirait plut?t nos faveurs. Une fois n?est pas coutume, le hip hop y ?tait doublement repr?sent? avec Veence Hanao au Mus?e et Ghostpoet ? l?Orangerie. Fort remarqu?e, la prestation du second aura secou?e l?atmosph?re religieuse de ce Grand Salon. Mais c?est une belge demoiselle qui, v?tue d?habits jazz en pr?lude du second, nous offrira nos premiers frissons.


Depuis la sortie de "No Deal", son second LP, le talent de la crooneuse carolo-bruxelloise fait de plus en plus l?unanimit?. Ce qui donne un parterre bien achaland?. En quelques ritournelles ? peine, dame De Biasio transforme la pi?ce en oasis de volupt?. De sensualit? aussi, quand elle s?immisce telle une panth?re entre les rangs d?une Orangerie sto?que et comme hypnotis?e. Qu?elle d?ambule ici et l? et frappe la cymbale du bout des doigts. Qu?elle convie Nina Simone, Shirley Bassey, Dee Dee Bridgewater et Beth Gibbons ? la m?me table au gr? des compos. Et joue les ?quilibristes ?l?gantes, entre blues charnel et magn?tisme mutin.


Sous le chapiteau, l?humeur est internationale et les grattes aiguis?es, avec la clique franco-italienne de JC Satan, les garage-rockeurs catalans Murejes et les Am?ricains de Bass Drum of Death, tous gentiment ?nerv?s. Mais c?est la promesse d?un second album quatre ?toiles qui nous attire ? la Rotonde au chevet d?Unknown Mortal Orchestra. Sur sc?ne, c?est guitare-basse-batterie, un bon "power trio", et ? peine un petit synth? dissimul?, point trop n?en faut. L?organe perch? et les talonnettes sautillantes, Ruban Nielson jongle avec les volts et multiplie les sauts de cabri. Mais, ? l?instar de ses cousins de notes australiens Tame Impala, le groupe nous perd dans ces nappes psych? ?lectriques. Il faudra attendre l??pilogue du show pour d?rouiller nos nuques sur les sublimes "From the Sun" et "Swim and Sleep".


Sacr? Seasick Steve


Un musicien qui sort de sa cambrousse. Tel est Seasick Steve, 72 ans, qui ?tait au Cirque royal, vendredi soir, quant ? lui. Longue barbe blanche, casquette ? la marque de son tracteur, vieux jeans d?color?, chemise de b?cheron. L?Am?ricain, qui a d?marr? sur le tard dans la musique ("La Libre", 26/4), donne tr?s vite le ton quand il entame "Self Sufficient Man". Et quand il commence ? d?crire ses tracteurs en intro de "Down on the Farm", il n?en faut pas plus pour mettre le public dans sa poche. Pour l?un arborant un T-shirt "Route 66" ou un autre un "Jack Daniels", ce n?est que l?gion, mais il y a tous les autres (dont pas mal de jeunes) qui tapent du pied, comme lui, sur son blues-rock-country bricolo. Il est juste accompagn? de son batteur Dan Magnusson, m?me look et m?me enthousiasme. Quand il se sent trop seul, il part dans la foule chercher une jolie donzelle ? qui r?citer ses s?r?nades. Il ne manque pas, non plus, de d?crire ses dr?les de guitares suscitant l?hilarit? g?n?rale. Il faut dire qu?il y a de quoi. Ainsi quand les spectateurs apprennent que l?une d?entre elles est compos?e d?une bo?te ? cigares, d?une spatule de barbecue et d?une canette de bi?re. Seasick Steve est content d??tre l? et dispense sans compter. Deux heures durant. C?est tout simple, mais qu?est-ce que c?est bon.


Bertrand Belin, la classe


Au m?me moment, de l?autre c?t? du boulevard, les serres du Botanique tressaillent sous les coups de boutoir ?manant du chapiteau o? s?vit l??curie Ed Banger (DSL, Breakbot, Justice). "?a bouge l?-bas, ?a bouge/C?est l?-bas que tout se joue", chante justement Bertrand Belin ("Sous les pas"), dans une Rotonde en proie ? des vibrations d?un tout autre genre. La fabuleuse voix grave et granuleuse du Breton, son chant lent, son air un peu dandy, son humour ?trange, ses textes hyperpo?tiques, les arrangements feutr?s mais ? combien lumineux que ce guitariste accompli distille avec quatre comp?res (dont Tatiana Mladenovitch, magn?tique, ? la batterie et aux ch?urs) : tout cela est d?une classe folle. Un peu de Bashung l?-dedans, une touche de Murat aussi. Mais un univers ?minemment original. Tiss? de mots finement choisis, de douces allit?rations et de refrains en escalier (par r?p?tition et adjonction d?un mot). Peupl? de singuli?res m?taphores naturelles, de personnages paum?s et de faits divers magnifi?s. Pas ?tonnant que la Rotonde affiche "sold out" ce soir et qu?elle compte dans ses rangs quelques artistes patent?s, dont Dominique A.


Le 4e opus de Bertrand Belin, l?attachant "Parcs", sortira le 20 mai.


N. Cap., M.-A. G. et S. L.

L'�l�gance des Nuits Botanique L'�l�gance des Nuits Botanique Reviewed by Pakar Pupuk Tanaman on 5/14/2013 Rating: 5

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