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L'OMS avait appel? ? la vigilance ? l'?gard de cette grave infection respiratoire.
La confirmation d'un deuxi?me cas de malade atteint du nouveau coronavirus ? Lille, transf?r? dimanche en r?animation apr?s l'aggravation de son ?tat, ne doit pas susciter d'inqui?tude, a affirm? le professeur Beno?t Gu?ry, du service d'infectiologie du CHRU de Lille.
Ce 2e malade, voisin de chambre pendant trois jours du premier cas fran?ais touch? par le nouveau coronavirus, a ?t? transf?r? en r?animation dimanche ? la mi-journ?e, en raison d'une "aggravation de son ?tat clinique", selon le Centre hospitalier r?gional universitaire de Lille (CHRU).
"Cela veut dire qu'une fois que vous avez une contamination, il y a une progression qui se fait avec une atteinte pulmonaire qui peut devenir s?v?re comme c'est le cas chez ce patient", a indiqu? sur France 2 le Pr Gu?ry.
Toutefois, le coronavirus nCoV est "heureusement moins contagieux que le Sras (syndrome respiratoire aigu s?v?re)", rappelle le Pr Gu?ry. "On est sur un virus qui circule depuis un peu plus d'un an, et on a 34 cas, alors pour que le Sras, en quelque mois, on est arriv?s ? 8.000 cas", explique-t-il.
Le sp?cialiste "croit qu'on ne doit pas s'inqui?ter", compte tenu de la localisation "bien d?finie" du virus (essentiellement l'Arabie Saoudite) et de sa "faible contagiosit?".
"A partir du moment o? on est capable d'individualiser le cas, ? partir du moment o? on est capable de prendre en charge avec les mesure ad?quates, il y a un risque qui est extr?mement faible d'avoir des contaminations secondaires, sauf bien entendu s'il y avait des mutations du virus", conclut-il.
Un deuxi?me cas de Coronavirus, un nouveau virus proche du SRAS (syndrome respiratoire aigu s?v?re) a ?t? confirm? en France, a annonc? dans la nuit de samedi ? dimanche le minist?re de la Sant?.
Il s'agit de l'homme qui a partag? la chambre du premier malade -- un homme de 65 ans ayant voyag? ? Duba?-- pendant quatre jours ? Valenciennes (nord), alors que la pathologie respiratoire n'avait pas encore ?t? d?tect?e.
Le nouveau coronavirus - nCoV dans le jargon m?dical - a ?t? d?tect? pour la premi?re fois ? la mi-2012.
Des cas d'infection par ce nouveau coronavirus avaient jusqu'ici ?t? d?tect?s en Arabie saoudite, en Jordanie, au Royaume-Uni et en Allemagne.
Au total, 30 cas confirm?s dans le monde ont ?t? notifi?s ? l'Organisation mondiale de la sant? (OMS) et 18 personnes sont d?c?d?es apr?s avoir ?t? contamin?es par ce virus, dont 11 en Arabie saoudite.
L'OMS ne dispose pas d'assez d'informations pour parvenir ? des conclusions sur le mode et la source de transmission du coronavirus.
Mais l'OMS avait appel? ? la vigilance ? l'?gard de cette grave infection respiratoire. Elle avait indiqu? le mois dernier travailler avec des experts internationaux et des pays o? des cas ont ?t? enregistr?s pour ?valuer la situation et ?tudier des recommandations de vigilance.
Une ?pid?mie de SRAS (syndrome respiratoire aigu s?v?re) a caus? la mort de plus de 800 personnes en Chine en 2003, d?clenchant une alerte sanitaire ? l'?chelle mondiale.
Le nouveau virus est cependant diff?rent du SRAS, notamment parce qu'il provoque une insuffisance r?nale rapide.
Le 2e malade fran?ais touch? par le nouveau coronavirus ?tait en train d'?tre transf?r? en r?animation dimanche ? la mi-journ?e, en raison d'une "aggravation de son ?tat clinique", a annonc? le Centre hospitalier r?gional universitaire de Lille (CHRU).
Le patient a plus de mal ? respirer car "ses besoins en oxyg?ne se sont aggrav?s", a d?clar? ? l'AFP une porte-parole du CHRU, soulignant qu'il n'?tait pas ? ce stade plac? sous assistance respiratoire, ? l'inverse du premier malade. Un bilan clinique sera r?alis? ? son arriv?e en r?animation. Le malade ?tait jusqu'? pr?sent hospitalis? et isol? dans le service d'infectiologie.
Un dispositif sp?cifique, comprenant des renforts de personnels, a ?t? mis en place au CHRU de Lille pour "accueillir dans les conditions les plus s?curis?es possibles les transferts et l'hospitalisation des patients", a indiqu? l'h?pital.
Ce dispositif comprend "des ?quipes d?di?es, form?es pour g?rer les situations infectieuses. Ce sont les m?mes ?quipes qui tournent pour ?viter une ?ventuelle contamination" d'autres membres du personnel, a pr?cis? la porte-parole.
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